La peur est un poison
October 29, 2020
Combien de choses avez-vous renoncé à faire tout simplement parce que vous n’osiez pas, parce que vous aviez peur ? Combien de fois avez-vous choisi le statut quo parce que vous aviez peur de l’incertitude ou plutôt de la confirmation d’une de vos hypothèses?
Nous avons tendance à donner beaucoup de poids aux potentielles conséquences négatives de nos actions. Cependant, en fin de compte, c’est un poids que nous portons, même lorsque nous ne le réalisons pas.
Nous percevons le monde de manière binaire. Et dans cette perception que nous avons, les conséquences de nos décisions et actions viennent soit renforcer notre confiance, l’image positive que nous avons de nous et de ce que nous accomplissons, soit au contraire les mettre au péril. Nous avons tendance à réprimer certains de nos élans naturels pour conserver cette perception positive que nous souhaitons avoir. Nous avons peur d’échouer, peur de perdre, peur d’être blessé et nous réprimons notre vraie nature. Si nous cessions de percevoir nos déconvenues comme étant une atteinte à notre personne, à notre valeur ou à notre intelligence, nous vivrions certainement plus libre, nous vivrions une vie plus vraie.
Ce que nous oublions, c’est que tant que nous l’acceptons et que nous lui laissons de la place, la peur reste présente. Elle ne disparaîtra pas. Au contraire elle grandira certainement et nous rongera. La peur est une compagne de vie envahissante et qui plus est, c’est une mauvaise conseillère.
Il y a des décisions que nous ne prenons pas tout simplement parce que nous ne voulons pas affronter la réalité qu’elles pourraient nous révéler sur nous ou sur les autres. Nous préférons nous complaire dans une illusion. Nous nous empêchons d’avancer et de devenir la personne que nous pourrions être pour conserver une illusion de confort. Parfois nous entrons même dans des schémas destructeurs parce que l’incertitude a son charme. Nous pouvons toujours imaginer le meilleur comme le pire, mais nous ne savons pas et paradoxalement cet état d’ignorance nous rassure plus que l’éventualité d’avoir une certitude déplaisante.
Un enfant pour apprendre à marcher doit ramper, essayer de se lever, puis au fur et à mesure esquisser un pas, deux pas et ainsi de suite. Bien entendu, il tombera à plusieurs reprises ; en fait, il tombera un nombre incalculable de fois. Bien entendu, il se fera quelques frayeurs et il se fera parfois mal. Mais viendrait-il à l’idée de ses parents de refuser qu’il marche ? Non ! Il feront bien sûr en sorte de lui donner l’environnement le plus sécurisé possible. Mais ils savent qu’ils ne peuvent pas le protéger de tout et que les chutes font partie de l’apprentissage.
De la même manière, oui, nous devons nous protéger mais nous devons également accepter de prendre le risque d’être nous pleinement, d’affronter le monde et de grandir.
Si l’on met de côté les décisions ayant un impact matériel important et les cas où l’on se mettrait effectivement en danger (soi ou ceux qui nous entourent) car ce n’est pas quelque chose qu’on souhaite, nous faisons toujours le choix entre obtenir un OUI, une validation de ce que nous souhaitons ou obtenir un NON. Nous avons donc le choix entre obtenir ce que nous souhaitons ou rester dans notre situation actuelle et en découvrir la vraie nature.
Quelque soient la probabilité, ne vaut-il pas la peine de prendre le risque d’un changement positif ? Dans le deuxième cas, ce qui change, c’est ce que nous RESSENTONS du fait de notre situation. Mais il nous appartient de gérer, ces émotions et d’avancer, d’agir sur ce qui est en notre pouvoir et laisser le reste se faire.
Nous avons tendance à donner beaucoup de poids aux potentielles conséquences négatives de nos actions. Cependant, en fin de compte, c’est un poids que nous portons, même lorsque nous ne le réalisons pas.
Nous percevons le monde de manière binaire. Et dans cette perception que nous avons, les conséquences de nos décisions et actions viennent soit renforcer notre confiance, l’image positive que nous avons de nous et de ce que nous accomplissons, soit au contraire les mettre au péril. Nous avons tendance à réprimer certains de nos élans naturels pour conserver cette perception positive que nous souhaitons avoir. Nous avons peur d’échouer, peur de perdre, peur d’être blessé et nous réprimons notre vraie nature. Si nous cessions de percevoir nos déconvenues comme étant une atteinte à notre personne, à notre valeur ou à notre intelligence, nous vivrions certainement plus libre, nous vivrions une vie plus vraie.
Ce que nous oublions, c’est que tant que nous l’acceptons et que nous lui laissons de la place, la peur reste présente. Elle ne disparaîtra pas. Au contraire elle grandira certainement et nous rongera. La peur est une compagne de vie envahissante et qui plus est, c’est une mauvaise conseillère.
Il y a des décisions que nous ne prenons pas tout simplement parce que nous ne voulons pas affronter la réalité qu’elles pourraient nous révéler sur nous ou sur les autres. Nous préférons nous complaire dans une illusion. Nous nous empêchons d’avancer et de devenir la personne que nous pourrions être pour conserver une illusion de confort. Parfois nous entrons même dans des schémas destructeurs parce que l’incertitude a son charme. Nous pouvons toujours imaginer le meilleur comme le pire, mais nous ne savons pas et paradoxalement cet état d’ignorance nous rassure plus que l’éventualité d’avoir une certitude déplaisante.
Un enfant pour apprendre à marcher doit ramper, essayer de se lever, puis au fur et à mesure esquisser un pas, deux pas et ainsi de suite. Bien entendu, il tombera à plusieurs reprises ; en fait, il tombera un nombre incalculable de fois. Bien entendu, il se fera quelques frayeurs et il se fera parfois mal. Mais viendrait-il à l’idée de ses parents de refuser qu’il marche ? Non ! Il feront bien sûr en sorte de lui donner l’environnement le plus sécurisé possible. Mais ils savent qu’ils ne peuvent pas le protéger de tout et que les chutes font partie de l’apprentissage.
De la même manière, oui, nous devons nous protéger mais nous devons également accepter de prendre le risque d’être nous pleinement, d’affronter le monde et de grandir.
Si l’on met de côté les décisions ayant un impact matériel important et les cas où l’on se mettrait effectivement en danger (soi ou ceux qui nous entourent) car ce n’est pas quelque chose qu’on souhaite, nous faisons toujours le choix entre obtenir un OUI, une validation de ce que nous souhaitons ou obtenir un NON. Nous avons donc le choix entre obtenir ce que nous souhaitons ou rester dans notre situation actuelle et en découvrir la vraie nature.
Quelque soient la probabilité, ne vaut-il pas la peine de prendre le risque d’un changement positif ? Dans le deuxième cas, ce qui change, c’est ce que nous RESSENTONS du fait de notre situation. Mais il nous appartient de gérer, ces émotions et d’avancer, d’agir sur ce qui est en notre pouvoir et laisser le reste se faire.
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